Chanteloup-les-vignes : Plutôt qu’une autoroute… des liaisons ferroviaires performantes !

CHANTELOUP-LES-VIGNES   (78570)
10.000 habitants

Nuisances : une infrastructure totalement inadaptée

Les bruits de l’autoroute montant inexorablement, les 10.000 habitants de la commune sont tous concernés par le tracé rouge de l’A104. La pollution concentrée par les puits d’aération aux extrémités des tranchées couvertes se répandrait alors sur les populations de la commune :les habitants du quartier de la Noé déjà  défavorisés, ceux du Coteau, de                                         la Croix St Marc, les enfants des 2 écoles situées à moins de 200m et d’une troisième à moins de 600m, les résidents de 2 structures d'accueil à proximité seraient les victimes innocentes de ces pollutions et des impacts sanitaires graves de cette infrastructure totalement inadaptée.

Une autoroute sur un gruyère ?

Le Coteau de l’Hautil et ses environs sont des sites inestimables qu'il ne faut en aucun cas défigurer, on ne peut se satisfaire de vagues promesses d’insertion paysagère :  la balafre de l’AQ104 serait visible de partout. De plus, le tracé rouge passe sur les anciennes carrières de gypse de l’Hautil, qui sont comme un véritable gruyère, et dont les effondrements actuels témoignent de l’instabilité : la charge supplémentaire induite par l’autoroute, par les poids-lourds et notamment les vibrations importantes provoquées par leur roulement, augmenterait considérablement le risque d’effondrement des voûtes, en particulier sur les bords du coteau, qui est urbanisé.

Signalons enfin que tout le secteur est un couloir écologique, et que le passage de l’A104 signerait la fin des cultures biologiques locales.

Les idées fausses à combattre

Le tracé rouge de l’A104 à Chanteloup Les Vignes ne répond nullement aux besoins réels de déplacement des habitants, ni à ceux de la grande couronne Parisienne. Il est FAUX de soutenir que cette autoroute permettra d’alléger le trafic local : elle rabattra au contraire des véhicules indésirables sur les voies urbaines non adaptées, avec de nouveaux apports de trafic.

Conclusion

Des solutions locales d’aménagement routier existent pour le désenclavement de la boucle de Chanteloup, telle la jonction du futur pont départemental de Carrières-Achères au nouveau pont de Triel par une voie locale dérivée de la RN190. Il faut aussi améliorer le fonctionnement de la ligne SNCF, des lignes d’autobus, développer les liaisons douces, et bien sûr programmer la réouverture complète de la Grande Ceinture ferrée ouest, de Cergy à Versailles.

Le prolongement de l’autoroute A104 passant par Chanteloup, n’est en adéquation ni     avec les besoins réels de ses habitants, ni avec la perspective d’un développement régional durable.

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Microsoft Office document icon Chanteloup nuisances cahier d'acteurs 2006 (doc)27.5 Ko