Une étude de l'INSERM réalisée sur des variations de taux de cancers estimés entre 1980 et 2005 montre un accroissement non négligeable des ces derniers sur la population française. En effet le taux d'incidence est estimé a +35% pour les femmes et +43% pour les hommes depuis 1980. Bien sur, les causes de ces augmentations sont multiples et toujours très délicates, par définition, a determiner. Néanmoins, il semble que les modifications de l'environnement sont partiellement responsables de cette augmentation. Certains cancers seraient plus sensibles au conditions environnementales que d'autres. Les pathologies suivantes sont concernées au premier chef: les cancers du poumon, les mésothéliomes, les hémopathies malignes, les tumeurs cérébrales, les cancers du sein, de l’ovaire, du testicule, de la prostate et de la thyroïde.
Les sources environnementales potentiellement cancérigènes sont nombreuses et difficiles a determiner. Toutefois parmi elles on retrouve les PM10 ( paticules fines d'un diamètre inférieur a 10µm) qui semble impliquées directement dans les cancers du poumon. Ces particules viennent essentiellemnt du traffic automobile, du chauffage et des activité industrielles. En France, les particules emisent par les moteurs diesels couvre jusqu'a 90% des emmissions du domaine routier.
Pire que les particules fines, les particules ultra fines d’un diamètre inférieur à 2,5 micron (PM 2,5) présentent une dangerosité supérieure car elles peuvent atteindre les alvéoles pulmonaires. De recentes études montrent que si les concentrations de PM 2,5 étaient ramenés à 15 μg/m3,ce serai quasiment 2000 décès par an que l'on pourrai éviter. On estime d'ailleurs que 10% des cancers du poumon sont attribuables a une exposition exessive au PM 2,5.
En juin 2008, une nouvelle directive européenne sur la qualité de l’air impose un seuil pour les poussières PM 2,5 de 25 μg/m3 en 2010 qui deviendra contraignante à partir de 2015. Bien qu'encore insufisante au regard des etudes médicale, il est certain que la reduction de ces poussières ne pourra avoir qu'un effet bénéfique sur les pathologies sitées ci dessus. Cette decision est un début qu'il faut absolument dépasser rapidement en visant un objectif plus ambitieux du type de celui que préconise l'OMS ( seuil de 10µg/m3)
Pour parvenir a réduire efficacement ces emissions il conviendra de modifier les performences des véhicules a moteur ( prioritairement les poids lourds) . Une idée qui aurait sans doute aussi son efficacité serait de limiter maintenant la prolifération des infrastructures routière et plus précisément autoroutières particulièrement en zone urbaine qui participe grandement a l'augmentation de la production de ces particules fines. En effet, sur ces autoroutes, de très nombreux camions en transit deversent des quantités enormes de PM 10 et 2,5 qui se répendent auxalentours. Cette pollution en milieu fortement urbanisé, ne manquera pas de causer, auprès d'une population exposée toute la journée, de nombreux décès par cancer .
Les pollutions liées au traffic automobile semblent aussi être en partie responsables des hémopathies malignes surtout chez l'enfant. Cette hypothèse est encore soumise au débat mais, en attendant des études concrètes sur des populations d'enfants soumis a des niveau de gaz d'echappements importants et qui auront contracté un cancer de ce type il est sans doute de bon ton d'essayer d'eviter de faire passer de nouvelles autoroutes a proximité d'ecoles maternelles, primaires ou même de collèges.
Le document joint est une copie du dossier de presse du 02 ocobre 2008 concernant l'expertise collective de l'inserme sur le sujet.
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