Elections Européennes: Les Franciliens votent pour leur environnement.

 

Bien que le COPRA n'ait jamais été et ne sera jamais adossé à aucun parti politique, force est de constater que les Franciliens, en votant massivement pour les partis qui représentent et défendent l'écologie, ont montré qu'ils sont de plus en plus attachés à leur environnement. Il faudra bien que les décideurs en tiennent compte, dorénavant !

Les habitants de la Région Capitale, et au delà, tous les Français, comprennent qu'il est devenu indispensable de protéger la faune et la flore mais que les enjeux, aujourd'hui, dépassent largement ce légitime combat. Il s'agit d'un véritable enjeu de santé publique. N’oublions pas qu’aujourd’hui les conséquences sanitaires des pollutions automobiles tuent plus que les accidents de la route ! 

Un tunnel sous l'ile de Migneaux permet effectivement de préserver un cadre, une faune, une flore qui constitue un patrimoine commun mais il ne résoud absolument pas la pollution ... au contraire, il l'aggrave. En effet, la pente importante de ce tunnel augmentera la production de gaz d'échappement - gaz, répétons-le, que l'on ne sait pas traiter - (dont rappelons-le, certains sont toxiques);

Nous sommes aujourd’hui à un tournant où les choix qui s’offrent à nous se résument à :

- S’enferrer à force d’immobilisme dans des schémas du passé avec les acteurs politiques et économiques qui rateraient alors l’occasion qu’ils ont de sortir de la crise.

- Profiter de la situation inédite actuelle qui allie l’urgence écologique et l’intérêt des habitants de la zone, pour s’engager dans une voie nouvelle et ainsi avancer concrètement vers des solutions d’avenir.

Le monde change ! Le COPRA, pour le bien de ses mandants, sera toujours un facilitateur et un accompagnateur de ce changement.

En ce lendemain d’élections européennes il est intéressant et éclairant de reprendre les propos du président Sarkozy lors de son discours de clôture du Grenelle de l’Environnement : «Ce ne sera plus aux solutions écologiques de prouver leur intérêt, ce sera aux projets non écologiques de prouver qu’il n’était pas possible de faire autrement. Nous allons appliquer immédiatement ce principe à la politique des transports» ... "Le Grenelle propose une rupture : je la fais mienne. La priorité ne sera plus au rattrapage routier mais au rattrapage des autres modes de transport"

Avec 21% des suffrages, Europe Ecologie arrive en seconde position juste derrière le parti présidentiel. Cette toute nouvelle configuration doit être prise en compte à sa juste valeur. La sauvegarde de l’environnement devient l’une des préoccupations majeure des Franciliens. Des projets aussi aberrants que le prolongement de l’A104 ne peuvent plus être imposés à une population qui rejette les anciennes idéologies et qui veut concrètement que la région devienne la première éco-région d’Europe. En 2010, les prochaines élections régionales ne pourront plus compter sans la présence de ces citoyens conscients des risques encourus par leur proches et convaincus que seules des solutions nouvelles et respectueuses de l’environnement seront à même de nous permettre de franchir ce cap délicat que représente le défi environnemental. 

 

La chronologie qui suit montre l’extrême évolution des considérations environnementales :

24 Octobre 2006 : Le Ministre Dominique Perben signe pour le "tracé vert".

02 Février 2007 :   Le Président Jacques Chirac, au "Sommet de la Terre" à Paris, nous invite à la « Révolution écologique »

21 Octobre 2007 : Le Président Nicolas Sarkozy, lors de "la réunion de clôture du Grenelle" invoque l’inversion de la preuve et ordonne «la priorité absolue au rattrapage des  autres mode de transports»

26 Octobre 2008 : Vote à l’Assemblée, à l’unanimité moins 4 députés, de la loi dite «Grenelle 1».

07 Juin 2009 :       Les Franciliens placent «Europe Ecologie» en seconde position des partis politiques européens et annoncent très clairement, par cet acte, leur volonté de protéger leur cadre de vie et leur santé.

 

Votre mobilisation importante, lors de l’opération escargot du 06 juin dernier était sans doute un signe avant coureur de cette «révolution» à laquelle le président Chirac nous avait invitée en 2007. Continuons à rester mobilisés. L’avenir nous donnera raison.