1997 : Un nouveau combat en contexte électoral - 3ème annulation du tracé dit « historique »

Fin janvier 1997, le Ministre Bernard PONS confirme par une lettre de mission adressée à la DREIF et aux Préfets des Yvelines et du Val d'Oise sa décision concernant le choix du tracé 'historique' vieux de 30 ans à travers les zones urbanisées de la Boucle de Chanteloup. Il engage une procédure de Projet d'Intérêt Général (P.I.G.) destinée à pré-empter toute obstruction de la part des élus locaux concernés par le tracé.

Le COPRA184 dénonce dans un communiqué de presse cette décision contraire aux engagements antérieurs de l'Etat.

Le 16 Mars 1997, le COPRA184 marque son refus de la décision de l'Etat en occupant le péage de Buchelay sur l'A13.

En Mai 1997, le conflit sur l'A104 est placé par le COPRA184 au centre de la campagne des élections législatives anticipées, dans les Yvelines et le Val d'Oise et au plus haut niveau des comités de campagne des divers partis politiques. 50.000 affichettes jaunes 'NON A104' sont placardées dans les villes concernées par le tracé. Les actions du COPRA184 permettent alors d'obtenir des engagements écrits contre le projet A104, de la part de Lionel JOSPIN (P.S.), Dominique VOYNET (Les Verts), et Robert HUE (P.C.).

Le 24 Mai 1997, une nouvelle opération 'escargot' est déclenchée par le COPRA184 sur le Val d'Oise : 500 voitures, 50 motos, et 200 cyclistes bloquent la RN184, la RN14, et les accès à l'A15 sur Cergy.

Le 27 Mai 1997, à la suite de cette manifestation, le COPRA184 est reçu par Alain RICHARD, Maire de Saint-Ouen l'Aumône et Président du Syndicat d'Agglomération de la Ville Nouvelle de Cergy-Pontoise.

Début Juin 1997, suite à la mise en place du gouvernement de Lionel JOSPIN, le COPRA184 demande des rendez-vous auprès des nouveaux Ministres de l'Équipement, Jean-claude GAYSSOT, et de l'Environnement, Dominique VOYNET.

Le 29 Juin 1997, Jean-Claude Gayssot souhaite rencontrer le COPRA184 lors de la cérémonie du Pardon de la Batellerie à Conflans-Sainte-Honorine ; au vu des conditions matérielles de cette rencontre (quelques minutes accordées au milieu des invités), le COPRA184 préfère décliner l'invitation.

Le 4 Juillet 1997, nouvel entretien du COPRA184 avec Alain RICHARD, au Ministère de la Défense ;  le COPRA184 exprime son refus de tout 'aménagement' du tracé 'historique', quel qu'en soit le coût.

Fin Juillet 1997, Jean-Paul HUCHON, Maire de Conflans-Sainte-Honorine, rencontre Francis ROL-TANGUY, Directeur de Cabinet de Jean-Claude GAYSSOT, pour préparer une réunion entre le Ministre et le COPRA184 ainsi que le Comité de Communes.

Le 6 Novembre 1997, la réunion prévue avec Jean-Claude GAYSSOT, Ministre de l'Équipement, est annulée du fait de la grève des routiers. Aucune nouvelle date n'est proposée.

Editorial - 1997 : La concertation de 1996 n'aura été qu'un jeu de dupes et de faux-semblants, de mensonges et de vérités cachées, de manipulation de l'intérêt général et de déni de démocratie.

Patatras ! Jacques CHIRAC dissout l'Assemblée Nationale et ne retrouve pas sa majorité.

La cohabitation s'installe, et Lionel JOSPIN sollicité par le copra184 réaffirme avant même sa nomination à Matignon en Juin 1997, qu'il entend assurer la continuité de l'Etat et abandonner le tracé déjà rejeté en 1993 par P. BEREGOVOY. L'espoir renaît dans nos rangs.