2000 : Le silence de l’Etat … avec la promesse d’une concertation.

En Mars 2000, le COPRA184 demande à rencontrer à nouveau Jean-Claude GAYSSOT, Ministre de l'Équipement, dont on est sans nouvelle un an après la fin de l'expertise sur le bouclage alternatif de la Francilienne. Cette demande s'accompagne de lettres de soutien de la part de toutes les municipalités du Comité de Communes et du Président du CRIF Jean-Paul HUCHON.

Le 20 Juin 2000, le COPRA184, accompagné du Maire d'Andrésy Jean-François THIL, est reçu par le nouveau Directeur de Cabinet du Ministre de l'Équipement, qui n'est autre que Gilles RICONO lui-même. Le relevé de conclusions de cette réunion ne sera jamais transmis ....

Le 19 Juillet 2000, le Ministre fait enfin connaître aux Maires sa conclusion sur l'expertise de 1998 et ses intentions pour l'avenir :  le tracé alternatif étudié « n'est pas substituable au projet de bouclage nord-ouest de la Francilienne », et le Ministre demande à « poursuivre l'étude de ce dossier en procédant à un réexamen approfondi des différents aspects des projets déjà étudiés dans le fuseau Sud-Est pour élargir le champ de la réflexion. Ce réexamen donnera lieu à une concertation étroite avec les élus et les associations concernées... ».

Le 26 Septembre 2000, Gilles RICONO, Directeur de Cabinet de Jean-Claude GAYSSOT, adresse au COPRA184 un courrier dont les termes sont identiques à ceux de son Ministre. Le COPRA184 prend acte de l'esprit de concertation qui semble prévaloir, tout en regrettant les retards, les silences, l'absence de clarification à propos de la disqualification du tracé alternatif Nord-Ouest, et l'absence de réponse sur la phase prévue de contre-expertise.

Editorial - 2000 : Nous  exigeons d'avoir connaissance du rapport d'expertise sur l'A104. Près de deux ans après la consultation, le Directeur Régional de l'Équipement nous écrit en Septembre 2000 que le tracé alternatif en zones non urbanisées par le Nord-Ouest ne correspond pas aux objectifs de la Francilienne, et qu'une « démarche partenariale » sera engagée à nouveau pour rechercher une solution de bouclage dans le fuseau Sud-Est. Dont acte.  De belles paroles, car un an plus tard, rien de ce qui est annoncé n'est encore mis en œuvre, et la législature tire à sa fin ....